zink.png 12 novembre 2012     1 commentaires

Tout savoir sur le Zinc

Categories : Nutrition

 Le Zinc

 

Le Zinc

La pratique d’un sport associée à une alimentation équilibrée, sont incontestablement des atouts de poids pour conserver un état de santé optimal le plus longtemps possible. Le monde dans lequel nous vivons nous impose d’être le plus performant possible dans tous les domaines. Ceci se répercute malheureusement au niveau de la pratique sportive et beaucoup de sportifs amateurs s’astreignent à des entraînements de plus en plus exigeants ou se lancent dans des épreuves de longue haleine . Tous ces excès sont susceptibles d’engendrer des effets néfastes comme le stress, la perte de performance, de poids, d’appétit et une défense immunitaire affaiblie..
La place des éléments-trace essentiels en nutrition humaine ne peut être et ne doit plus être ignorée.
Pourquoi essayer de réparer alors qu'on peut prévenir les déficits d’apports. Les carences secondaires qui souvent sous-estimées, et les carences iatrogènes font le lit de pathologies telles qu’infections, maladies cardiovasculaires, cancers, diabètes, maladies inflammatoires ou maladies neurodégénératives. Maintenir des statuts biologiques adéquats et optimale est, de ce fait, un objectif important pour tout sportif qui souhaite préserver son intégrité physique et arriver à son objectif fixé.
Nous verrons dans ce dossier les différentes fonctions du zinc , pourquoi utiliser des formes spéciales de zinc comme ZMA et zinc chélaté en musculation et comment un déficit en zinc peut être la cause d'une baisse de performances chez le sportif.

 

I) Fonctions ,biodisponibilité.

Le Zinc d'un point de vue général:


Dans les pays du Tiers Monde, quelque 2 milliards de personnes sont concernées par une carence en zinc. En raison de la dysfonction immunitaire qu’elle provoque, ces populations sont particulièrement sujettes aux maladies infectieuses et parasitaires. En effet,le Zinc intervient dans environ 300 réactions enzymatiques et prés de 50 métallo-enzymes à zinc ont été identifiées. Il intervient dans l’expression de gènes, dans la stabilisation de structures nucléiques, protéiques et hormonales et intervient dans la division cellulaire. Il participe ainsi à la la plupart des métabolismes.
Son impact physiologique le plus important se situe dans toutes les étapes de la synthèse protéique où il joue un rôle clé dans l'anabolisme musculaire : En effet, il active les ADN et ARN polymérase et est indispensable à la régulation des histones.
Au niveau des hormones et des neurotransmetteurs, le Zinc peut agir sur leur synthèse, leur sécrétion, leur activité et leur stabilité.
Le Zinc intervient aussi dans le métabolisme des vitamines tels rétinol, vitamine B6 et les folates . Les protéines « à doigt de Zinc » activent l’expression de nombreux gènes et sont impliquées dans la croissance et la différenciation cellulaire. Le zinc agit aussi par le biais d’hormones, soit parce qu’il est un cofacteur d’enzymes de synthèse de certaines hormones: D-saturases de la synthèse des prostaglandines, 5α-réductase permettant le passage testostérone en DHT soit parce qu’il stabilise la structure d’hormones peptidiques leur conférant une forme active ou une plus grande stabilité l’insuline, la thymuline, , soit parce qu’il est nécessaire à l’action de récepteurs membranaires tels par exemple IGF-1, et IGF-2
La liste des rôles physiologiques du zinc peut faire l'objet d'un ouvrage mais nous allons nous arrêter sur quelques fonctions qui nous intéressent dans le cadre de notre étude.

Le zinc est un métal de transition présent dans les molécules organiques essentiellement sous forme de cation bivalent. Il est en interaction avec calcium, fer magnésium et cuivre. Par exemple le zinc comme le magnésium antagonise le calcium au niveau des récepteurs excitateurs du système nerveux central. La raison pour laquelle il devient difficile de couvrir les besoins chez l'homme est due par conséquent à sa biodisponibilité et non pas à la teneur en zinc des aliments .La pratique d'une activité sportive augmente ce déséquilibre (nous verrons plus tard ce point).


Sources alimentaires :

En France, le zinc est principalement apporté par les produits d'origine animale c'est à dire la viande (43 %), les œufs (24 %), les produits laitiers (24 %) mais aussi les céréales, les racines et les légumes secs (23 %). La biodisponibilité du zinc varie selon les situations physiologiques stress, activité sportive .... Ainsi, par exemple elle augmente au cours du dernier trimestre de la grossesse et en cas d’allaitement. La biodisponibilité du zinc, dans le cadre d’une alimentation variée, est estimée à 20-30 %. C'est la qu'interviennent certaines formes de zinc qui peuvent être mieux disponible que d'autre grâce à une meilleur assimilation.

Les apports nutritionnels conseillés ANC prennent en compte cet effet du régime, et proposent deux types d’apports recommandés selon que l’absorption intestinale est basse (14 mg/j pour l’homme adulte et 12 mg/j pour la femme) ou haute (9 mg/j pour l’homme et 7 mg/j pour la femme). Chez un sportif le seuil minimal est de 18mg/ jour.


Les aliments d'origine végétale sont de moins bonne sources de zinc car le zinc est moins disponibles pour l'absorption digestives du fait de la présence de phytates ( hexaphosphate d'inositol) mais aussi de divers agents chelateurs tels que l'hémicellulose.

 

Facteurs inhibiteurs de l'absorption du zinc:

  • Phytate, phosphate, fibres alimentaires telle que cellulose, hémicellulose, lignine, Caséine .
  • Haute dose de fer, cuivre et calcium
  • Pain complet, germe de soja, maïs .


Facteurs stimulants de l'absorption du zinc:

  • Protéines animales
  • Formateurs de complexes tels qu'acides aminés (histidine, cystéine)
  • Acide gras organiques (citrates)
  • Peptides.

 

Localisation du zinc :

Seul 0,1% du zinc total se trouve dans le sérum, 2⁄3 sont liés à l’albumine et 1⁄3 à l’alpha2macroglobuline. 98% du zinc est localisé au niveau intracellulaire. Le tissu musculaire, le foie, les organes de reproduction masculins, les os, la rétine et l’iris en ont des concentrations élevées. Le contenue total en zinc de l'organisme est estimé de façon variable selon les auteurs, des chiffres de 1,6g à 2,5 g. L’organisme ne dispose d’aucune réserve notable de zinc, raison pour laquelle un apport régulier par l’alimentation est indispensable. L’excrétion du zinc se fait à 90% par les selles et 10% par les urines, des quantités minimes sont éliminées par la transpiration, la peau, les cheveux, le sperme et les règles(donc prudence).

 


II) Quelques bonnes rasions de ne pas négliger le zinc :

Implication du zinc dans le système nerveux.

Le zinc est, avec le fer, l’oligoélément le plus concentré dans le cerveau. Il est impliqué dans le système nerveux. Il contribue à la structure et participe au bon fonctionnement cérébral . Environ 90 % du zinc présent dans le cerveau est lié à des métalloprotéines. On le trouve au niveau du cortex dans les vésicules présynaptiques des neurones glutaminergiques.( le glutamate joue un rôle capital dans la biosynthèse des protéines) Le zinc agit comme neurotransmetteur et neuromodulateur des récepteurs glutamatergiques et qu’il ait un effet sur l’humeur. La diminution des activités des désaturases dans le déficit en zinc, en altérant le métabolisme des acides gras oméga 6 et oméga 3 essentiels à la croissance neuronale pourrait être également un autre mécanisme, par lequel la carence en zinc a un effet sur les altérations cérébrale.

Conséquence d'une carence en zinc au cours de la grossesse:

La carence expérimentale en zinc entraîne des malformations surtout du squelette et du système nerveux central. Le déficit en zinc a été impliqué dans la survenue des anomalies de fermeture du tube neural. Chez la femme, les déficits en zinc sont associés à un allongement de la phase du travail, un risque accru de prématurité, d’hémorragie à la délivrance, d’hypertension gravidique et de rupture prématurée des membranes, probablement en raison du rôle du zinc dans le métabolisme des prostaglandines.(médiateurs chimiques qui possèdent divers physiologiques).
En période périconceptionnelle et dans des populations à haut risque de carence, la supplémentation en zinc permet de réduire de 16 ‰ à 9 ‰ le risque de malformations. . Dans une étude randomisée en double aveugle chez des femmes françaises, nous avons montré qu’une supplémentation contenant du zinc et sans fer a permis de réduire significativement les faibles poids de naissance. Depuis, l’intérêt du zinc en association avec d’autres micronutriments a été confirmé. Récemment, le bénéfice d’une supplémentation en zinc dans la prévention des anomalies cognitives chez des
fœtus exposés à des neurotoxiques suggère un bénéfice d’une supplémentation en zinc, en particulier les femmes enceintes fumeuses et alcooliques

 

Depuis une vingtaine d’années, les chercheurs ont constaté l’existence d’un lien entre la dépression clinique et une déficience en zinc. Au cours d’un essai préliminaire effectué sur 14 sujets souffrant de dépression majeure, ceux ayant reçu 25 mg de zinc en plus du traitement classique ont connu une plus grande amélioration de leurs symptômes par rapport à ceux qui avaient reçu un placebo.

 

Zinc et cicatrisation

La peau qui contient 20% du zinc de l'organisme constitue un site important des actions physiologiques de ce cation .Le zinc est utilisé en médecine médicale pour accélérer la cicatrisation des plaies et d'ulcères. Les effets bénéfiques d’une supplémentation avec zinc cuivre et sélénium s’accompagnent d’une baisse des infections et d'un renforcement de l'immunité.

 

Croissance , anabolisme et hormones sexuelles.

Zinc et croissance osseuse:

Le squelette est un important lieu de stockage du zinc car il contient 30 % du zinc de l’organisme. Le zinc joue un rôle important dans le métabolisme osseux en tant que cofacteur de métalloenzymes impliquées dans l’activité osseuse, comme la
phosphatase alcaline nécessaire à la calcification et la collagénase nécessaire à la résorption et au remodelage osseux Le zinc interagit avec des hormones impliquées dans la croissance osseuse (somatomédine C, testostérone, hormones thyroïdiennes
et l’insuline) Des retards de croissance et de la maturation sexuelle sont bien décrits dans les populations vivant dans des régions où les sols sont carencés en zinc.

Zinc et hormones:

L’implication de déficits en zinc dans les retards de croissance a été clairement démontrée. Une étudie a été mené dans le Languedoc Roussillon , 117 enfants consultés pour «petite tailles». Dans cet échantillon un peu spécial, 17 enfants avaient un zinc sérique inférieur a 0,062mg/l litre inférieur aux valeurs témoins. Plus le zinc était bas et plus les enfants étaient de petite taille pour leur âge.
Dans une autre étude portant sur un autre échantillon de 50 enfants correspondant au recrutement comparés à 160 témoins il y avait une corrélation entre hypozincémie , retard osseux et réduction de la vitesse de croissance pour l'age. De plus un traitement à base de zinc étudié en double aveugle contre aspartate d'arginine de façon randomisée accroît la vitesse de croissance d'enfant de petit taille. Le zinc participe également à l'action des récepteurs des facteurs de croissance comme IGF-1 et IGF-2.
L'hypozincémie s’accompagne d'une baisse de testostérone plasmatique et qu'un traitement correcteur par zinc rétablit cette hormone . Ces faits ont été conformées depuis et expliqués par l'implication du zinc dans l'action de la LH sur la production gonadique de testostérone. Il existe cependant une adaptation au de niveau de la 5 alpha réductase qui est augmenté en cas de carence de zinc. Il n faut pas négliger l'implication de l'apport en zinc dans le maintien d'un niveau d'hormone stables.

 

anabolic stackLe zinc est un inhibiteur de l’aromatase et s’oppose à la conversion de la testostérone en DHT. Le simple fait de se supplémenter avec 30 mg permet quotidiennement de doubler le niveaux de testostérone en six mois. Le zinc augmente la production de spermatozoïdes. La prise quotidienne de 60 mg de zinc de 45 à 60 jours a augmenté la concentration en spermatozoïdes passant de 8 à 20 millions.


Le zinc participe à la structure moléculaire de l'hormone,insuline en lui donnant une forme spatiale optimum pour être reconnue par son récepteur. Sans le zinc l'insuline n'est pas active.

Le zinc se lie à l'insuline pour la rendre active. Le zinc est impliqué dans la sécrétion d'insuline dans la structure c'est à dire lui assurant une conformation adaptée à son interaction avec son récepteur et dans l'action tissulaire de cette hormone. Le zinc exerce des effets insulionmétriques dans certains modèles .

 

Le zinc lutte contre le stress oxydant responsable de plus de 200 pathophysiologies allant l’athérosclérose au cancer passant par le diabète, le SIDA...

radicaux libres

La notion de stress oxydant a été évoquée par Denham Harman lorsqu’il émit l’hypothèse que le vieillissement serait dû, en partie, à une accumulation de dommages moléculaires et cellulaires provoqués par des espèces oxygènes activées. En effet l’oxygène est normalement transformé en molécules d’eau au niveau de la chaîne respiratoire mitochondriale. Cette réaction est importante car elle apporte à la cellule toute l’énergie nécessaire sous forme ATP. Le processus n’est toutefois pas parfait car une faible partie de l’oxygène (2 à 5%) est convertie en espèces oxygénées activées (EOA)particulièrement réactives. Le stress oxydant se définira donc comme un déséquilibre de la balance entre la formation d’EOA à caractère pro-oxydant et les antioxydants qui régulent leur production, en faveur des premières. Les EOA pourront dès lors s’attaquer à toute une série de substrats biologiques importants avec comme conséquence la destruction de protéines, l’apparition de cassures au sein de l’acide désoxyribonucléique (ADN) et l’altération de la membrane cellulaire via l’induction de phénomènes de peroxydation lipidique.
La société actuelle nous confronte à la pollution, l’absorption d’alcool ou de médicaments, l’exposition prolongée au soleil et au tabagisme qui sont d’autant de situations qui provoquent une surproduction d’EOA dans notre organisme. Ceci conduit à un affaiblissement de nos défenses antioxydantes (vitamines, oligo-éléments) mais également à l’apparition de dégâts cellulaires. De plus l'activité physique intense accentue ce stress oxydant.

 

L'exercice physique est un exemple-type de stress oxydatif et celui nous intéresse dans cette partie. Outre le plaisir qu'elle procure, une activité sportive régulière pratiquée de façon modérée joue un rôle primordial dans l'entretien de la condition physique et surtout, de la santé. La pratique d'une activité sportive a des effets bénéfiques sur l'apparition et l'évolution de plusieurs maladies comme l'ostéoporose, le diabète, les maladies cardiovasculaires etc.
Par contre, plusieurs études ont montré qu'un exercice musculaire intense fait l'effet inverse.

L'exercice intensif est une bombe à retardement pour l’organisme L'exercice intensif est une source de production des radicaux libres. Ces derniers vont par exemple, attaquer les membranes cellulaires, notamment les cellules qui protègent les fibres musculaires, ce qui entraîne de nombreuses conséquences néfastes pour les muscles courbatures douleurs crampes , douleurs,...une mauvaise récupération et donc une baisse de performance.
Au-delà des muscles concernés, les recherches scientifiques ont montré qu'un entraînement intense déprime les protections antioxydantes dans tout le reste du corps.

Le stress oxydatif va avoir des répercussions négatives sur l'état physique général, rendant l'organisme sensible aux infections qui doit faire face rappelons le aux autre attaques environnementales . Les dégâts induits par les radicaux libres n'ont aucune contrepartie positive. Un athlète ou un sportif de compétition soucieux de sa santé devrait entreprendre un programme d'exercices intenses, sans oublier d'équilibrer ce rythme accéléré avec l'absorption d'une quantité importante de suppléments antioxydants.


La supplémentation en antioxydants n'augmente pas les performances physiques comme le ferait le dopage, mais contribue à atteindre et maintenir le niveau optimal. Essayer de palier le stress oxyda tif par l'alimentation, seul , est impossible de nous jours d’où une supplémentation. Le zinc par exemple participe à la structure de la superoxyde dismutase et de la métallothionéine. La SOD assure l’élimination de l’anion superoxyde, première espèce toxique formée à partir de l’oxygène. Elle assure ainsi la première ligne de défense contre le stress oxydant. La SOD a besoin oligoélément comme le cuivre et le zinc (Cu-ZnSOD présente dans le cytosol) ou le manganèse (MnSOD présente dans la mitochondrie) pour fonctionner correctement. . La métallothionéine est une métalloenzyme riche en soufre largement distribuée. Cette protéine a pour rôle de piéger les métaux lourds et radicaux libres . C'est une barrière de protection contre les réactions oxydatives.

Pour augmenter cette production de métallothionéine , il faut augmenter les taux de zinc. Mais aussi le zinc s'oppose aux réactions d'oxydo-réduction par radicaux libres induites par le fer, à coté d'autres antioxydants physiologiques comme la superoxyde dismutase , les peroxydases , la vitamine E...

 

Zinc et immunité

Le zinc occupe une place importante. Il participe à l’intégrité du système immunitaire affectant à la fois l’immunité non spécifique et celle acquise, avec une susceptibilité accrue aux infections liée à un déficit des fonctions immunes. Le zinc est indispensable aux activités de synthèse des acides nucléiques, ce qui peut expliquer le rôle négatif du déficit en zinc sur la lymphopoïèse(. différenciation de lymphocytes dans la moelle osseuse). Les déficits en zinc sont également associés à une hausse l’apoptose des lymphocytes et à une lymphopénie .Inversement, les concentrations plasmatiques en zinc sont influencées par les taux circulants de cytokines( molécules s'occupant de la «communication» de nos cellules)pro-inflammatoire;


Le zinc interpelle les chercheurs qui se penchent sur le développement de nouveaux antibiotiques, voire de nouveaux vaccins. Ainsi, un nouveau mécanisme de défense naturelle contre les infections a récemment été mis en évidence par des chercheurs du CNRS/INSERM de Marseille, de Toulouse en collaboration avec une équipe internationale de chercheurs. Le zinc, métal lourd, toxique à forte dose, présente des vertus insoupçonnées à faible dose ; il est utilisé par les cellules du système immunitaire pour éliminer certains microbes comme le bacille de la tuberculose ou l’E.coli. L’une des stratégies connues de notre système immunitaire pour se débarrasser des microbes consiste à les priver de nutriments essentiels comme les métaux lourds, notamment le fer. L’équipe de chercheurs a pu démontrer que les cellules immunitaires sont capables de mobiliser des réserves de métaux lourds, en particulier de zinc, pour éliminer les microbes. Les chercheurs ont aussi montré que pour se défendre de cette intoxication au zinc, les bactéries expriment à leur surface des protéines qui ont pour fonction de pomper le métal lourd afin de l’éliminer au plus vite.
Les auteurs de ces travaux estiment que des mécanismes semblables existeraient peut-être pour d’autres métaux lourds comme le cuivre. L’utilisation de zinc serait un éventuel moyen de lutter contre la tuberculose.

 

Pancréas et zinc

Le pancréas est, sans conteste le producteur de protéines de l’organisme. Il régit l'homéostatsie du zinc et prés un tiers de la masse des enzymes qu'il excrète dans le tube digestif contiennent du zinc . Toute carence en zinc induit une dysfonction pancréatique pouvant aller à des lésions organiques graves. Toutes les dysfonctions pancréatiques retardent la digestion des aliments et particulièrement les protéines . Or pour les pratiquants de musculations le fait de moins utiliser les protéines induit un anabolisme moins prononcé par conséquent une prise de muscle et une progression plus ralentie.

 

Peut-on faire un bilan de stress oxydant ?

De nos jours , nous pouvons c'est de cette manière que ce prépare les athlètes pour mettre tout les atouts de leur coté pour atteindre leur objectif de manière optimale. Cette catégorie de bilan s'inscrit dans une biologie nutritionnelle . C'est une biologie de pointe qui permet de doser les nutriments indispensables à la cellule. Elle permet entre autres d'évaluer à la fois la qualité de votre alimentation et la manière dont vous assimilez vos aliments. Par exemple un bilan très complet de 42 marqueurs dont les enzymes de défenses anti-radicalaires, les minéraux (Zinc, Cuivre, Sélénium, Fer, Iode), les marqueurs du risque cardiovasculaire et de l’état inflammatoire , la composition membranaire en acides gras, la vitamine D, le fonctionnement thyroïdien et la perméabilité intestinale.


III) Zinc et activité sportive

Le zinc est -il impliqué dans les performances musculaires des sportifs? Les sportifs ont-il besoins accrus de zinc? Voici des questions que nous allons essayer de résoudre.

L'exercice physique réalisé avec une intensité optimale comme nous l'avons vu engendre assez de stress pour impliquée un désordre au niveau des macro et micro-éléments indispensable pour l'organisme.
L’exercice physique semble à court terme entraîner des redistributions du zinc dépendantes au niveau des réserves de l’organisme du sujet et traduites par une élévation transitoire de la zincémie sérique. En revanche, l'activité sportive intense occasionne très souvent de façon chronique des hypozincémies qui semble se traduire par une diminution des pools de zinc de l'organisme.

 

Activité physique effectuée à court terme :

Une augmentation des taux de zinc plasmatique a été noté pendant l'exercice physique. Après généralement 30 minutes de repos les zincémies sont revenues aux valeurs de bases avant exercice. 11 sujets masculins ont effectué un exercice sur bicyclette ergométrique à environ 70% de V02max pendant 30 minutes, dans ce cas par exemple les chercheurs ont remarqué une augmentation du taux de zinc plasmatique de 10%.
Après 30 minutes toutes ces valeurs sont retournés à leur niveaux initiaux.
Cette augmentation du taux de zinc plasmatique chez des sujets non entraînés après exercice physique court et intense a été retrouvée dans d'autre études. L’augmentation du taux de zinc plasmatique est due à l'hémoconcentration( témoin d'une déshydratation) qui survient pendant l'effort. En effet 98% du zinc sérique est lié à des protéines qui sont retenues dans la compartiment vasculaire alors que l'eau migre vers les tissus.

 

Une étude faite chez 21 femmes, qui ont effectué un entraînement type fitness pendant 24 semaines comparées à des femmes témoins n'a montré aucun différence au niveau du taux du zinc plasmatique, en revanche le taux de zinc érythrocytaire ( globule rouge) a augmenté( 9%) après les 24 semaines d'entraînements. C'est la seule étude faisant état de l'effet de l’entraînement chez les sédentaires. Par contre de nombreuses études montrent que l’entraînement intensif entraîne hélas souvent une réduction du taux de zinc.


Plusieurs travaux ont ainsi montré des concentrations de zinc sérique au-dessous de la normale chez les athlètes. Certains sportifs ayant initialement une zincémie normale présentent après 20 jours d’entraînement une zincémie abaissée. On remarque la même chose chez six coureurs demi fond de haut niveau: après 5 mois d'entraînement intensif, leur zincémie a baissé faiblement mais significativement( 1,17+- 0,08 versus0,93 +- 0,05 mg/l).

 

Après un entraînement journalier intense pendant 7 mois, des sportifs avaient un taux de zinc plasmatique très bas avec des modifications au niveau du système immunitaire traduisant une activation des mécanisme de stress avec une augmentation plus significative du cortisol. La balance Testostérone/corstisol était déséquilibrée est penchée vers l'hormone du stress. Pour nous pratiquant de musculation, ce serait équivalent à ce que l'organisme préfère le catabolisme au lieu de l'anabolisme. La conséquence est le déficit en zinc.

 

Pour l'interprétation de la baisse du zinc sérique chez les athlètes on évoque les mécanismes suivants:

  • apport nutritionnels insuffisant en zinc ou assimilation perturbée: c'est la que la supplémentation en forme plus complexe de zinc est un atout.
  • une perte accrue de zinc dans la sueur
  • une perte accrue dans les urines.
  • Des redistributions entre compartiments...

 

Il s'avère hélas que le facteur alimentaire est plus important. Une enquête alimentaire a été effectuée chez des gymnastes de sexe masculin et féminin , cette dernière a montré que leur ration alimentaire contient moins de 66% des quantités de zinc théoriquement conseillées. De plus le zinc est excrété principalement par le rein et la peau et l'activité de ces deux émonctoires ( voies d'élimination des déchets ) est renforcée par un effort intense et de longue durée. (transpiration accrue et cycle de l'urée).

Dans pratiquement toute les études basées sur des sportifs , les résultats montrent des déficits en zinc ou des hypozincémie. La question que l'on peut se poser est :

Est-ce que ce déficit est impliqué dans une probable perte de performance?

Les études rapportés suggèrent que le zinc a une implication dans l'endurance, la résistance et la fatigue. Parmi les mécanismes en cause, il paraît logique de mettre en cause plusieurs métalloproteines à zinc susceptibles de jouer un rôle important dans l’exercice physique. La protection contre le stress oxydatif, la régulation de l'anabolisme tissulaire et de la réparation des lésions liée à l'exercice intense, par le biais de l'axe somatotrope et des hormones sexuelles pourraient expliquer une partie des actions de zinc à ce niveau. Nous allons donc nous intéresser à l'implication du zinc dans le métabolisme du glucose et des lactates.

 

La carence en zinc perturbe l'utilisation des lactates au cours d'un exercice physique.


Les lactates déshydrogénases LDH sont généralement citées dans toutes les études sur le zinc et le sport. Ils sont impliqués dans l'effet ergogénique du zinc. Les LDH ont pour cofacteurs le zinc Cet effet semble porter sur la performance anaérobie lactique. Les LDH sont des enzymes cytoplasmiques qui catalysent de manière réversible les réactions de réduction des alpha cétoacides et des alpha- y cétoacides en acide-alcools.
Le principale cétoacide concerné au niveau du muscle est le pyruvate qui est transformé en lactate. Le lactate se trouve particulièrement dans les muscles rouges. La carence en zinc pourrait perturber l'action des LDH ce qui modifierait l'utilisation des lactates au cours de l'exercice physique.

 

Une carence en zinc favorise une acidose intramuscluaire.

Le cycle mis en jeu ici est le cycle purine-nucléotide ce qui explique aussi majoritairement l'élévation de l'ammoninémie lors d'un exercice bref et intense. Ce cycle se réalise dans les fibres rapides. En effet un déficit en zinc réduit la capacité de la cellule musculaire à éliminer les ions H+ . Et la cellule musculaire se retrouve étouffée par des acides.(L’ammoniaque libre diminue l’acidose locale et tend ainsi à stimuler la glycolyse (par l'activation une enzyme).

 

Une carence en zinc perturbe l'utilisation du glucose dans le muscle pour produire de l'ATP.

La phospphofruckinase( PFK) est une enzyme de la glycolyse,Elle catalyse l’étape d’engagement des glucides dans le métabolisme énergétique qui au prix de l'hydrolyse d'un ATP en ADP, transforme le fructose 6 -phopshate en fructose. 1,6 biphosphate.

La PFK est une enzyme à zinc. L'activté PFK est inhibée par l'abaissement du Ph musculaire. En effet elle constitue un verrou dans la glycolyse ,c'est une enzyme indispensable de l'activité musculaire.


La majeure partie du glucose néoformé (90 %) est synthétisée dans le foie et les 10 % restants dans les reins. Les reins jouent ainsi un rôle mineur sauf dans le cas de jeûne prolongé où leur contribution devient très importante. La néoglucogenèse est activée dans le cas du jeûne et dans le diabète. En cas d’exercice physique pendant lequel le glucose musculaire est dégradé en lactate, la néoglucogenèse hépatique est stimulée ; pour retransformer en glucose, le lactate, issu de la glycolyse musculaire.


Un sprint conduisant à l'épuisement en 30 secondes s'accompagne d'une accumulation massive de substrats situés en amont de la PFK ( glucose 6-phopshate, fructose 6-phosphate dont les concentrations sont multipliées par 10 à 15) tandis que en aval de la PFK les substrats ne se multiplient que par 2 à 4.
Si la fonction de la PFK est réduite lors des carences en zinc des sportifs on peut alors supposer que la capacité d’utilisation des glucides pour une activité physique prolongée est compromise.
De plus une carence en zinc entraîne le ralentissement voir l’arrêt de l'activité d'une enzyme nécessaire à une glycolyse et glycogénolyse.
Ces enzymes sont les aldolases, elle sont responsables d'hydrolysé le fructose 1 – phosphate. Cette enzyme se retrouve dans les tissus et essentiellement cytoplasmaique. Si une carence affecte les aldolases donc des enzymes c'est l'utilisation du glucose pour produire de l'ATP dans le muscle qui pourrait être perturbée.


Quels sont les outils nécessaires pour essayer de balancer l'anabolisme en notre faveur, mais aussi un système immunitaire plus optimal une prévention contre les baisses de performances surtout lors de régime?

 

Le zinc on l'a vu est mal absorbé par l'organisme et de plus dans la majorité des cas une grande partie des minéraux n'est jamais absorbée.( C'est pour cette raison qu'on recommande toujours de diviser ces prises )

Étant donné qu'il est impliqué dans de nombreuses fonctions le négligé serait une grave erreur. Il existe des formes breveté de zinc qui permettent d'avoir une biodisponibilité meilleur et plus prononcée avec une association avec d'autres minéraux.
Le ZMA est une forme spécialement conçue qui lie L- Monomethionine de zinc, et de Magnésium Aspartate et de la vitamine B- 6.
Ce sont des formes spécialement conçues pour augmenter de manière significative les hormone anabolisantes taux de testostérone libre et IGF-1.
Ce produit n'est plus à démontrée car toutes les études montrent sont efficacité.
Les forme chélaté de zinc permettant aussi de palier cette barrière digestive.

 

La chélation est une technique médicale visant à désintoxiquer l’organisme des minéraux et des métaux nuisibles..La chélation est, plus précisément, le procédé par lequel une substance organique (l’agent chélateur) se lie à des minéraux ou des métaux ionisés (chargés électriquement), comme le fer, le zinc le calcium, le plomb, le cuivre .
Le complexe chélats est une forme complexe qui permet de renforcer le passage des minéraux à travers la paroi intestinale dans le sang, les tissus et les cellules, accroissant ainsi la disponibilité minérale totale. Ils permettent à de plus grandes quantités de minéraux de pénétrer dans la circulation sanguine. Le procédé de chélation se produit de manière naturelle avec l'aide d'acides aminés libres. Le zinc chelaté fournir une liaison suffisamment forte pour maintenir ensemble zinc et le chélateur pendant sa traversée de l'estomac mais pas assez pour rendre l'ion minéral indisponible à l'absorption.

 

Le magnésium est un élément autant que le zinc indispensable à l’organisme. Il régule également la formation de l'adénosinze monophosphate cyclique(AMPc), messager intracellulaire impliqué dans de nombreux processus biologiques cytosoliques. La formation de l'AMPc provient de l’hydrolyse de l'ATP sous l'action d'une enzyme membranaire, l'adényl-cyclase. Le magnésium intervient à 2 niveaux en participant à la formation du Mg-ATPsubstrat de l'adényl-cylase et en liant ce substrat au complexe enzymatique. il est le cofacteur de nombreuses enzymes les kinases il participe à la synthèse de l'ARN et l'ADN. Il est le régulateur de a motricité intestinale, il est aussi myorelaxant il intervient dans la contraction et la relaxation du muscle. L'apport de magnésium atténue les effets du stress. (l'article le magnésium sur le site résume toutes les avantages du zinc).
Selon diverses études les carences magnésiennes concernent 60 à 90% de la population. Ces carences favorisent le déséquilibre acido-basique et aggravent la liste des symptômes Un apport de magnésium sous forme d'aspartate va à la fois jouer un rôle tampon, repolariser la membrane cellulaire, et améliorer l'irrigation sanguine des tissus. L'aspartate de magnésium va également favoriser l'élimination des excès d'ammoniaque par le foie.

La vitamine B6 intervient comme coenzyme dans le métabolisme des protides, favorise l'entrée du magnésium dans les cellules, dans la fonction immunitaire...

C'est une forme brevetée spécialement conçues pour être avoir une biodisponibilité plus améliorée que les autres formules. Le fait d’utiliser 2 formes différentes de zinc et magnésium et en plus de les mettre en synergie avec la vitamine B6 crée une situation anabolique propice à une meilleur récupération , une meilleur force, de meilleur performances... Le ZMA agit par conséquent sur un facteur qui permet la croissance musculaire.

 ZMA    magnesium citrat peak


Petit rappel /
Les médiateur de la croissance musculaire sont:

  • Contraintes mécaniques
  • Facteurs métaboliques
  • Facteur nerveux
  • Hormones
  • Type de nutrition

 

Dans une étude, le Dr Brilla rapporte que la supplémentation en ZMA améliorait la force et de taux de testostérone libre des joueurs de football NCAA avec un différentiel de 250% par rapport au groupe placebo.
Dans l'étude un groupe de joueurs a reçu le ZMA le soir pendant huit semaines tandis qu'un deuxième groupe a reçu un placebo.
Le groupe ZMA a montré une augmentation de la force de 11,6% Le groupe placebo a montré une augmentation de seulement 4,6%.
La testostérone, elle, a augmenté de 33,5% en revanche une perte de 11,6% a été montrée chez le placebo.
IGF- 1 a augmenté de 4% et le groupe placebo a vu une baisse de 22%.
La prise de ZMA peu être privilégié le soir vu que c'est à ce moment que se libère par exemple certaines hormones anabolisantes. La supplémentation en ZMA aide aussi à avoir un sommeil plus profond et par conséquent plus réparateur.(N'oublions pas que le magnésium est impliqué dans la production d l'hormone du sommeil mélatonine).
En ce qui concerne la prise de ZMA , elle doit se faire éloigner de produits contenant du calcium en enrichi en calcium pour éviter toute interaction et donc réduire sa biodisponibilité.

    

Une supplémentation de 22,5mg par jour de zinc chélaté pendant 4 semaines a augmenté significativement les taux de zinc sérique chez des coureurs homme et témoins .
Cette augmentation n'a été détectable qu’à partir de la 3ème semaine de supplémentation. Puis l'administration de 135 mg/jour pendant 14 jour a provoqué une augmentation significative par rapport au placebo de la force isocinétique et de l'endurance isométrique des muscles testés.

On peut penser que la biodisponibilité de cette forme de zinc a permis une meilleur assimilation d’où l'augmentation de la force.


Une étude a été réalisée sur 10 individus . L'objectif de cette étude était de savoir comment sont affectés les hormones thyroïdiennes et le niveau de testostérone au cours d'un exercice avec une supplémentation en zinc par voie orale pendant 4 semaines.
La supplémentation s'est faite avec du sulfate de zinc (donc c'est un sel et non la teneur élémentaire en zinc). Notons que cette forme de zinc est moins bien absorbée que le zinc chélate. Donc les dosages sont différents.
Voici l'équivalence: ici pour l'étude la teneur en zinc élémentaire est de 50 mg pour un homme de 70kg.
(Par exemple dans un sel de zinc, le citrate de zinc, figure non seulement le minéral, mais la molécule qui lui est liée. 48 mg de citrate de zinc contiennent 15 mg de zinc élément et 33 mg de citrate.)
Les bilans des hormones ont été effectués au repos et après l'exercice et avant et après supplémentation en zinc.
Le niveaux de testostérone total et libre et celui d'hormone thyroïdienne ont diminué après l'exercice par rapport aux repos. Après 4 semaines de supplémentation, les valeurs hormonales étaient plus élevées que les valeurs de repos avant la supplémentation.
La conclusion est que l'exercice diminue les hormones thyroïdiennes et la testostérone chez les hommes mais la supplémentation prévient cette diminution.
En conclusion la supplémentation a permis de prévenir toute baisse de performance liée à la chute des hormones.

 

Comment savoir si on est en déficit de zinc?

Le zinc peut théoriquement être dosé dans le plasma, le sérum, le sang total / les érythrocytes, l’urine et les cheveux. Il y a aussi un test de tolérance au zinc. Mais aucune méthode de dosage suffisamment validée n’a pu être établie jusqu’à ce jour. La concentration de zinc dans le sérum ou le plasma n’est pas une méthode fiable pour quantifier une carence en zinc, du fait que seule une infime partie (0,1%) se trouve en solution dans le sérum, malgré d’importants apports et que la concentration de zinc est influencée par des situations telles que réaction de phase aiguë, jeûne et par plusieurs hormones . Même la mesure de l’activité de plusieurs protéines contenant du zinc (par ex. phosphatase alcaline, métallothionine) n’a pas donné de résultats fiables.


La seule bonne façon de voir si on est en déficit de zinc sont les signes représentatifs :

  • Fatigue
  • Rhumes et refroidissements fréquent
  • Manque d'appétit
  • Tâches blanches sur les ongles
  • acné
  • perte de cheveux...

 

Quels sont les groupes qui sont susceptible de manquer de zinc ?

Généralement, les personnes qui doivent faire attention à leur taux de zinc sont:

  • Les Sportifs car le zinc intervient dans la synthèse des protéines, et il est éliminé par la transpiration ...
  • Les personnes âgées, la capacité d’absorption diminue .
  • Les végétariens qui ont besoin de minimum 50 % de zinc en plus dans leur alimentation de préférence provenant d'origine animale ou de supplément utilisant par exemple des complexes de zinc tel que le ZMA par exemple.
  • Les personnes consommant de l’alcool en effet l'alcool perturbe l'assimilation du zinc
  • Les femmes enceintes et allaitantes.
  • Chez des personnes présentant des pathologies tel que des irritations de l'intestin mais aussi ce qui sont touchés par des diarrhées chroniques, retard de croissance, …

 

Zinc chelate

La supplémentation.

Dans le cas d’un traitement à long terme, il est conseillé de prendre simultanément un supplément de cuivre à raison de 1 mg à 3mg par jour (le rapport zinc/cuivre devrait être d'environ8:1).
En effet un apport trop long en zinc entraîne une carence en cuivre donc attention.

Pris à fortes doses (100mg et plus par jour) sur une période prolongée, le zinc peut causer une carence en cuivre, de la diarrhée une irritation gastro-intestinale, la nécrose du tubule rénal et la néphrite interstitielle. Un excès de zinc peut aussi endommager le système nerveux central et provoquer un déséquilibre des fonctions immunitaires. Il ne faudrait pas dépasser la dose de 50mg de zinc surtout si la biodisponibilité est optimal.

Zink Chelat de PEAK Enrichi avec 2mg de cuivre par gelule


Sportivement Hocine Sekkiou


Bach J.F., Pléau J.M., Savino W., Laussac J.M., Cung M.T., Lefrancier P., DardenneM. : The role of zinc in the biological activity of thymulin, a thymic metallopeptide hormone. In : Current Topics in Nutrition and Disease, 1988, 18, 319-328. Chappuis P. : Les oligo-éléments en médecine et biologie, 1991, édité par Lavoisier, Paris. Combs G., Combs

Zinc deficiency induces oxidativeDNAdamages and increases p53 expression in human lung fibroblasts
Patrick Borel, INRA, U1260 «Nutrition, Obésité et Risque Thrombotique», Faculté de Médecine, 27 Boulevard Jean-Moulin, 13385 Marseille Cedex 5, France; INSERM, U1062, Marseille, F-13385, France; Aix-Marseille Université, Marseille, F-13385, France.
Favier A. : The role of zinc in reproduction : hormonal mechanisms. Hormonal
effects of zinc on growth in children, Biological Trace Element Research, 1992, 32,363-39 Favier A., Maljournal B. : Données récentes sur la biochimie de certains oligoéléments.

In : Problèmes Actuels de Biochimie Appliquée. 1980, 11e série, 1-74, éditépar Masson, Paris.
Helbecque N., Henichart J.P. : Les doigts à zinc, éléments de reconnaissance del'ADN. Médecine Science, 1988, 4, 624-628.
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Ananda P. et al., Zinc status and serum testosterone levels of healthy adults, Nutrition, 1996 May, 12(5):344-8.

Montgomery I. et al., Physical exercise and sleep: the effect of the age, the sex of the subjects and type of exercise, Acta Physilogica Scand., suppl 1988, 574:36-40.





Commentaires

Questions  par Jonas02 juin 2015 à 22:10

Bonsoir,

J'ai lu votre article concernant la testostérone et je suis tombé sur celui-ci. Vos articles sont aussi intéressants que complets, je vous en félicite

Tout d'abord jai pu constater que je me focalisais sur mon manque de testostérone sans penser à l'importance du Zinc dans le processus.
Je ne suis pas vraiment sportif quoique je veux faire du sport régulièrement, est-ce quil mest conseillé de consommer le complément Zinc Chelat tout de même ? Car le complément ZMA ne semble pas correspondre à mon profil. De plus j'admets honnêtement que j'ai tendance à me masturber régulièrement (3/4 fois par semaine), je suppose que cela se répercute sur mon endurance et ma fatigue... Dès que je fais un peu de sport parfois j'ai la tête qui tourne et souvent je manque d'endurance. (Je ne dis pas que le zinc chelat va faire disparaitre tous mes problèmes mais je suis motivé à reprendre une hygiène de vie plus saine et je suis d'avis que ces compléments pourraient m'y aider)

Je crois que la masturbation ainsi que la porno-dépendance influe aussi beaucoup sur le manque de testostérone/zinc et fatigue. ça ferait un sujet plutôt intéressant bien que délicat à aborder. Sachant que le sujet manque d'appuis scientifiquement prouvés mais de théories de plus en plus nombreuses et intéressantes.

Cordialement.